FAQ
Liposuccion Lausanne

Non ou très peu. La graisse enlevée se mesure en volume et non pas en kilos. 1 litre de graisse pèse beaucoup moins que 1 kilo. Le but de la liposuccion est de transformer la silhouette et non pas de faire perdre du poids.

C’est une question fréquente que l’on nous pose en consultation. Tant que le poids reste stable, la graisse ne revient pas. Un poids est entendu comme stable lorsqu’il n’y a pas de modification de plus de 3 à 4 kilos après l’intervention. Les cellules graisseuses retirées n’ont pas la capacité de se multiplier. Cependant, une liposuccion ne protège pas contre la prise de poids. Ainsi, les cellules graisseuses restantes peuvent augmenter à nouveau de volume si le poids augmente de plus de 3 à 4 kilos après l’intervention.

Le résultat est durable tant que le poids reste stable après l’opération. Le poids est considéré stable lorsqu’il n’y a pas de modification de plus de 3 à 4 kilos après la liposuccion.

Pour la sécurité des personnes, nous n’enlevons pas plus de 5 litres de graisse par séance. Lors d’une liposuccion classique, nous enlevons en général 2 à 3 litres de graisse.

Oui, il est possible de traiter plusieurs zones lors d’une unique séance de liposuccion. Les facteurs limitants sont la quantité de graisse à enlever qui ne doit pas dépasser 5 litres lors de la séance et la quantité d’anesthésie locale utilisée qui dépend du poids de base du patient.

Nous attachons une grande importance à une politique de prix transparente. De la consultation à l’opération, en passant par les consultations après l’intervention, les médicaments post-opératoires et le panthy, tout est inclus dans le prix. Lors d’une liposuccion du ventre, nous demandons une échographie du ventre qui est à faire avant l’intervention. Elle est en général à la charge de la caisse-maladie. Nous pouvons donner une estimation du prix lorsque nous recevons des photos des zones à traiter. Le prix définitif est donné seulement au cours d’une consultation. Il n’y a pas de coûts cachés ni de mauvaises surprises.

Les risques « fréquents » et partiellement évitables après une liposuccion sont les irrégularités et les séromes. On peut diminuer au maximum le risque d’irrégularité en faisant des contrôles en position debout après l’intervention et effectuer directement les corrections si nécessaires. Le sérome est l’accumulation de liquide dans les tissus sous la peau. La position assise ou couchée lors des 2 premières semaines après l’intervention permet de diminuer drastiquement le risque de sérome. Les autres risques comme des infections ou des saignements sont très rares.

La cryolipolyse a une action principalement sur la graisse superficielle. Elle a l’avantage que l’on peut directement reprendre ses activités normales 24 heures après le traitement et elle est en général moins onéreuse que la liposuccion. Elle a le désavantage que l’on peut perdre au maximum 25 % de graisse et que l’on ne peut pas savoir au préalable chez qui elle agira au mieux. La liposuccion a l’avantage de son efficacité. La graisse est physiquement enlevée. Dans certaines zones on peut enlever presque toute la graisse. Elle a le désavantage que la récupération est plus lente avec un arrêt de sport ou de travail plus prolongé que dans le cas de la cryolipolyse.

Pour un travail de bureau, il est possible de reprendre le travail après 3 à 4 jours. Les activités qui nécessitent d’être en position debout doivent être exercées 2 semaines après l’intervention.

Après une liposuccion, il convient de renoncer au sport pendant 3 semaines. Si un lipofilling y est associé, il est préférable de renoncer au sport pour 8 semaines.

Un bilan sanguin est nécessaire avant l’intervention. Lorsqu’une liposuccion du ventre est souhaitée, une échographie à la recherche de hernie est systématiquement effectuée. Le tabac devrait idéalement être arrêtée 3 semaines avant et 3 semaines après l’opération de liposuccion. Les médicaments diluant le sang tels que les AINS sont à stopper 10 jours avant votre liposuccion.

Un panthy également appelé gaine de compression sera mise en place immédiatement après l’intervention. Il soutient les processus d’adaptation de la peau et doit être portée trois semaines jour et nuit. Lors de la première nuit après l’intervention, du liquide de la solution tumescente sortira des petites incisions. La première douche peut être effectuée 48 heures après la liposuccion. Une prise d’antibiotiques à titre prophylactique est nécessaire pendant trois jours. Les douleurs sont souvent de type crampiforme et apparaissent quelques heures après l’intervention. Elles sont au maximum de leur intensité après 3 à 4 jours puis disparaissent en général 1 semaine après. La première douche peut être effectuée 48 heures après la liposuccion. Il est important de bien respecter la position assise et couchée pendant les 2 premières semaines.

Nous proposons la liposuccion sous anesthésie locale, sous sédation profonde ou sous anesthésie générale. Les bonnes candidates pour la liposuccion sous anesthésie locale sont celles qui ont un seuil de résistance modéré à élevé de la douleur physique. Lors de la consultation, nous recueillons les informations nécessaires permettant de juger de votre tolérance à la douleur. Certaines zones comme le ventre sont plus sensibles. Sous sédation profonde ou sous anesthésie générale, on ne ressent aucune douleur. Nous opérons en moyenne une patiente sur deux sous anesthésie locale et donc une patiente sur deux sous sédation profonde ou anesthésie générale.

A la clinique Bellefontaine, nous renonçons à l’utilisation d’un drain. D’une part, nous souhaitons épargner une douleur supplémentaire inutile lors de l’ablation du drain et, d’autre part, nous voulons éviter la cicatrice supplémentaire qu’implique la pose d’un drain.

Après l’intervention, vous devez porter un panthy jour et nuit pendant 3 semaines. Nous vous fournissons un panthy directement après l’intervention. Nos panthys sont de la marque Marena ® et ont une couche de protection antiseptique à l’intérieur. Vous pouvez l’enlever pour vous doucher. Il est important de contrôler régulièrement leur position. La partie supérieure du panthy doit être placée exactement au niveau du sillon sous-mammaire. Si le haut du panthy glisse vers le bas, il risque de laisser une empreinte définitive.

Les plaques sont des mousses collantes médicales permettant de diminuer le risque de sérome. Le port des plaques intervient seulement après une liposuccion haute définition ou parfois chez des patients à risque de développer un sérome. Après une liposuccion haute définition, nous utilisons des plaques sur des zones spécifiques pour diminuer le risque de sérome. Les plaques sont à enlever puis à remettre après chaque douche. Vous devez porter les plaques pendant 2 semaines.

La position assise ou couchée lors des 2 premières semaines après l’intervention permet de diminuer le risque de sérome. Le sérome est l’accumulation de liquide lymphatique dans les tissus sous la peau. Il n’est pas en soi dangereux, mais il peut parfois provoquer des contractions dans les tissus et provoquer des irrégularités difficiles à corriger. Le ventre est une zone où l’on peut parfois trouver des séromes. Pour éviter les séromes, il faut porter le panthy pendant 3 semaines et favoriser la position assise ou couchée les 2 premières semaines après l’intervention.

En règle générale, la taille des incisions est comprise entre 3 et 5 mm. Grâce à la taille minimale de la cicatrice et à son positionnement dans des zones discrètes, il reste une cicatrice très peu visible. C’est toute la magie de la liposuccion.

Le soleil est à éviter pendant les 4 premières semaines après l’intervention. Il faut ensuite appliquer une crème écran totale 50+ sur les cicatrices jusqu’à ce que celles-ci deviennent blanches. Selon le type de peau, cela peut prendre 3 à 12 mois jusqu’à ce que la cicatrice devienne blanche. Dès que la cicatrice est devenue blanche il n’est plus nécessaire d’utiliser de l’écran total.

Voici comment nous traitons les cicatrices à la clinique Bellefontaine. 3 semaines après l’intervention, on peut commencer à masser la cicatrice à l’aide d’une crème cicatrisante Keli-Med 3 fois par jour. Le plus important est d’éviter le soleil ou d’appliquer une crème écran totale 50+ sur les cicatrices jusqu’à ce que celles-ci deviennent blanches.

La douche est autorisée 48 heures après l’intervention. Après désinfection des petites cicatrices, vous pourrez remettre un pansement étanche tegaderm sur les cicatrices que vous pourrez garder pour les douches ultérieures. Il est important de remettre le vêtement de compression et/ou les plaques après la douche.

La liposuccion n’est pas une bonne indication pour les patients obèses. Elle n’est pas un moyen pour perdre du poids. Les patients dépassant un indice de masse corporelle – IMC de 30 à 32 kg/m2 ont un risque de complication post-opératoire nettement plus élevé, raison pour laquelle nous n’opérons pas ces patients. Cependant, dans certains cas soigneusement sélectionnés chez des patients n’excédant pas l’IMC de 32 kg/m2, les excès de graisse diffus peuvent bénéficier d’une liposuccion et aider à une perte pondérale secondaire. On parle de liposuccion starter.

Une vague ou une irrégularité est une dépression marquée qui se forme au niveau d’une zone de liposuccion. Elle peut apparaître si une quantité de graisse trop importante a été prélevée par rapport au zones environnantes. Pour éviter ce problème un contrôle en position debout est systématiquement effectué en fin d’intervention permettant d’effectuer les corrections nécessaires pour éviter les vagues.

Un même corps en position debout ne ressemble pas au même corps en position couchée. Le contrôle en position debout en fin d’intervention permet de vérifier s’il n’y a pas de vagues ou au contraire si des zones doivent être encore liposucée. Une correction peut donc directement être effectuée en fin d’intervention. Il est systématiquement fait après toute liposuccion. Lorsqu’une sédation profonde ou une anesthésie générale est effectuée, nous attendons le temps nécessaire pour que la patiente soit suffisamment réveillée pour effectuer ces contrôles. Ce contrôle a le grand avantage de diminuer au maximum le risque de vague après l’intervention et donc de ne pas devoir refaire ne retouche 6 mois après.

Oui, il est normal d’avoir des nodules et durcissements après une liposuccion. Une semaine après la liposuccion, la zone traitée commence à s’indurer. Le gonflement et les indurations diminuent après 2 à 3 semaines et définitivement après 3 à 6 mois. Afin d’éviter les irrégularités et le durcissement des zones traitées dus à la cicatrisation des tissus mous, le traitement par Endermologie LPG est fortement recommandé une semaine après la liposuccion. L’Endermologie LPG permet également d’atténuer de petites irrégularités et de diminuer la cellulite.

Les gonflements apparaissent en général une semaine après l’intervention et durent environ 2 à 6 semaines selon les zones traitées. Le traitement par Endermologie LPG est fortement recommandé une semaine après la liposuccion pour diminuer les gonflements. Un drainage lymphatique professionnel peut également être une aide supplémentaire.

Il faut savoir qu’avec l’âge ou chez des personnes ayant eu de fortes variations de poids, l’élasticité des tissus diminue, ce qui peut parfois amener à un relâchement de la peau après la liposuccion. Dans les cas limites, nous proposons d’abord une liposuccion qui a l’avantage de ne laisser que de toute petite cicatrice. Si la peau s’est effectivement relâchée après la liposuccion, nous proposons alors un lifting de la zone 6 mois après la liposuccion. Ce cas de figure n’est cependant pas fréquent.

Avec les techniques modernes de liposuccion où la graisse superficielle peut également être prélevées selon les zones à traiter, un raffermissement de la peau peut être obtenu avec une technique appellée « tunnellisation fine ». Des traitements de LPG Endermologie peut également, à partir de la première semaine après la liposuccion, favoriser et soutenir davantage le raffermissement de la peau.

La lipoaspiration ne corrige pas la cellulite ou les vergetures. La liposuccion permet de diminuer un volume de graisse et transformer la silhouette sans corriger la peau en regard.

Nous attendons en général 6 mois après l’accouchement afin que le corps et principalement le ventre puisse se remettre de la modification physique. Par ailleurs, il est important d’attendre la fin de l’allaitement avant de procéder à une liposuccion.

Oui, il est possible d’effectuer une seconde liposuccion s’il reste une couche graisseuse importante. Cela arrive particulièrement si le chirurgien n’a enlevé que la couche profonde de la graisse.

Le but de la liposuccion haute définition est d’enlever la graisse profonde et superficielle pour faire ressortir de manière harmonieuse les muscles du corps en général au niveau de l’abdomen, du thorax et des hanches. La liposuccion haute définition s’applique à des patients qui pratique régulièrement du sport, ont une bonne qualité de peau et ont un indice de masse corporelle n’excédant pas 27 à 30 kg / m2.

Dans le corps, la couche de graisse qui se trouve entre la peau et les muscles est séparée au milieu par une couche fibreuse qui se nomme fascia. Il y a de la graisse en-dessus de ce fascia qui se nomme graisse superficielle et de la graisse qui se trouve en-dessous de ce fascia qui se nomme graisse profonde. Les anciennes techniques de liposuccion n’enlevaient que la graisse profonde par peur d’irrégularité. Les techniques de liposuccion ayant fortement évolué ces dernières années, nous pouvons selon les zones également enlever la graisse superficielle.